Print this page

Mektoub

MEKTOUB


Le soleil instantanément me brûle
Le rayon du jour, l'unique rayon.
La nuit de l'hiver d'ici
N'en finit, n'en finit plus.

Le soleil frise les nuages
Blancs et gris sombre
Il est rose puis orange
Il veut mes yeux se clore
L'aveuglement d'or
Il est le feu.

Il m'attrape, j'abandonne
Caméléon
Au chant des oiseaux du nord
Devenus cigales.

La vie plus jolie
Les yeux ouverts
Les yeux fermés?

Portrait en abîme
En noir et blanc
Et en Goutte d'Or.

Nuages anthracites
Le dessus ont repris
L'intensité du rayon rare
Si rare
Serait moins profonde
S'il n'y avait les nuages.

A ce jour
Rien d'autre ne peut se dire
Pour tenir
Rester encore un peu debout
Guetteur de quelques possibles
Avec le Destin
Mektoub.

 

 

 


Page précédente: Vieux singes
Page suivante: Ramadan